Procès Wesphael: «C’était un meurtre!»
Pour l’avocat général, il n’est pas douteux que Bernard Wesphael a tué Véronique Pirotton : les rapports des experts et des légistes, dit-il, sont accablants. La jeune femme a été rouée de coups puis étouffée. Probablement sur le lit de la chambre 602.

C’est un meurtre, dit l’avocat général. Un homicide volontaire. Un crime passionnel comme il y en a eu des milliers depuis que la haine et l’amour sont les fruits du même arbre. C’est l’épilogue affreux d’un conte de fée trop tôt désenchanté. Car il apparaît très vite que « le château du prince charmant est hypothéqué et que son cheval, il l’a acheté à crédit ».
Véronique Pirotton, dit-il, n’est pas sitôt mariée qu’elle déchante : son parlementaire est un homme politique fini, fauché, pas si futé somme toute, qui devient suspicieux et jaloux dès qu’elle renoue avec Oswald D. – « elle a elle-même ses addictions », note-t-il sobrement. Le couple se déglingue aussi vite qu’il s’est formé. Elle déprime, elle boit, elle crise. Marre du mari et, sans doute, de l’amant. « Le 30 octobre 2013, elle part à Ostende avec l’envie d’être seule, dit l’avocat général Alain Lescrenier. Elle entend repartir d’une page blanche ».

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