1500 hommes pour renforcer les frontières de l’UE
Le Corps européen de gardes-côtes et gardes-frontières est né. Son objectif : ne plus laisser se développer les « failles » aux frontières extérieures.
Invalid Scald ID.

La crise politique intra-européenne, dont on n’a pas fini de mesurer les séquelles, avait démarré en mai 2015 lorsque la Commission européenne avait proposé de gérer le flux de réfugiés et autres migrants en les répartissant par quotas entre tous les États de l’UE. Mais sous la pression des opposants à ce système, le premier ministre hongrois en tête, l’approche de la question migratoire a été renversée : comme Viktor Orban l’avait réclamé depuis le début, c’est le contrôle des frontières qui est devenu l’alpha de la politique migratoire de l’UE. Si les « relocalisations » de réfugiés restent enlisées (5.000 sur 120.000 prévus), l’UE a été beaucoup plus rapide sur la création de son Corps européen de gardes-côtes et gardes-frontières (EBCG). Cette agence, qui n’est autre que l’ancienne agence Frontex boostée et rebaptisée, a été inaugurée à grand renfort d’autosatisfaction ce jeudi matin à Kapitan Andreevo, poste frontière bulgare assurant le trafic avec la Turquie, sept mois après que son projet a été mis sur la table.

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)
Avec cette offre, profitez de :
-
L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction -
Le journal en version numérique -
Un confort de lecture avec publicité limitée
Pour poster un commentaire, merci de vous abonner.
S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
1500 hommes supplementaire lisez le camp des saint de Raspail.