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Jacques Attali: «C’est notre intérêt, même cynique, d’être altruiste»

Jacques Attali est un prophète qui prédit la forte probabilité d’une guerre, mais dénonce l’immobilisme d’hommes politiques peu courageux : « Les barbares ne respectent que la force ».

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Editorialiste en chef Temps de lecture: 10 min

Jacques Attali est économiste, professeur, écrivain. Il fut aussi le conseiller spécial du président François Mitterrand. Premier président de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement après la Chute du Mur de Berlin, il est aujourd’hui avec sa société PlanNet Finance, engagé dans la croisade de la microfinance. Mais, aujourd’hui, il fait surtout figure de prophète ou de devin. Dans son livre Une brève histoire de l’avenir, il « annonçait », dans la foulée du 11 septembre 2001, le déclin de l’empire américain, la toute-puissance de l’empire du marché, et prédisait qu’après la violence de l’argent, viendrait celle des armes. « L’hyperempire », né d’une dérive du capitalisme libéral, générerait des déséquilibres extrêmes et de profondes contradictions. Il s’effondrerait de lui-même laissant le champ libre à une prolifération de conflits. Ceux-ci embraseront alors la planète entière en un conflit global, « l’hyperconflit ».

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