ING, Caterpillar,...: dans les coulisses d’une restructuration

Une restructuration n’est jamais le fruit d’une improvisation. La loi Renault impose une fine préparation et l’art de la négociation.

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Pour les grosses restructurations, la médiatisation peut être intense. Le dossier devient du coup un enjeu pour les organisations syndicales. Comme ici, lors d’une manifestation de travailleurs devant les bureaux d’ING avenue Marnix.

Par Amandine Cloot et Jean-François Munster

Publié le 7/10/2016 à 23:22 Temps de lecture: 8 min

Le timing est un poil cynique. Le jour de l’annonce par ING, le 3 octobre dernier, d’un plan de restructuration massif en Belgique et aux Pays-Bas, la banque réunissait également tous ses actionnaires pour leur grande messe annuelle (et depuis, le titre du groupe se porte d’ailleurs bien mieux).

Agenda malheureux ? Bien sûr que non ! Si la nouvelle d’un licenciement massif surprend généralement le grand public et le personnel visé, sachez qu’en coulisses, le management n’improvise jamais ce type de sortie. Et s’entoure d’une batterie de conseillers en tous genres pour anticiper la moindre étape du processus, préserver l’image de l’entreprise (surtout lorsqu’elle a, comme la banque, pignon sur rue) mais aussi éviter la moindre erreur légale face à des syndicats très aiguisés aux subtilités de la Loi Renault est la priorité.

Et ce bien avant que la nouvelle s’étale en Une de votre journal.