Le Goncourt donne-t-il des ailes?

Le Goncourt assure-t-il la célébrité éternelle ? Pas sûr ! Vous connaissez, vous, le premier lauréat du prix, décerné en 1903 ? Il s’appelle John-Antoine Nau et son bouquin, Force ennemie. Un quasi-inconnu quand il fut couronné. Toujours un inconnu aujourd’hui. Comme beaucoup d’autres. Vous avez lu Léon Frapié (1904), Emile Moselly (1907), Thierry Sandre (1924), Henry Deberly (1926), Guy Mazeline (1932), Francis Walder (1958) ?
Le Goncourt peut aussi rogner les ailes. Celles de Pascal Laîné, dont La dentellière, Goncourt 1974, occulte toute une œuvre. Ou de Jean Carrière, Goncourt 1972, qui aura besoin d’un psy pour s’en remettre. Il confessa que le prix avait créé « un sentiment d’étrangeté » par rapport à lui-même.

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)
Avec cette offre, profitez de :
-
L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction -
Le journal en version numérique -
Un confort de lecture avec publicité limitée
Pour poster un commentaire, merci de vous abonner.
S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir0 Commentaire