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Aissa, jeune nigériane : «Boko Haram a tué mon mari, mes deux enfants et mon père»

Ville frontière séparée du Nigeria par une rivière, Diffa devait sa prospérité à cette proximité et au Lac Tchad tout proche. La folie de Boko Haram a transformé la région en un immense camp de déplacés et réfugiés.

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Journaliste au service Monde Temps de lecture: 6 min

Les larges rues goudronnées que le vent recouvre de sable sont très calmes. Trop calmes : plus une seule moto ne circule dans Diffa depuis que le gouverneur les a interdites en février 2015. Le moyen de transport le plus utilisé a été déclaré hors-la-loi car des combattants de Boko Haram avaient mené des incursions à deux roues dans la ville nigérienne. Diffa est tout près de la frontière avec le Nigeria. C’est le tracé sinueux de la rivière Komadougou qui sépare les deux pays. Cette proximité a longtemps été une richesse : les commerçants locaux allaient s’approvisionner de l’autre côté de la frontière, à l’affût des bonnes affaires : l’essence du Nigeria est beaucoup moins chère que celle du Niger. Et à Diffa, le naira, la monnaie du Nigeria est presque plus utilisée que le franc CFA local. La monnaie tchadienne a également cours car la frontière avec le Tchad n’est qu’à une centaine de kilomètres, et les commerçants venaient s’approvisionner au Niger et au Nigeria, si proches.

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