Peter Sagan s’est surpris avec son deuxième titre mondial

Peter Sagan savait qu’il devrait suivre les Belges dans cette course, et est resté à l’avant la plupart du temps. Il a malgré tout failli manquer sa chance. «J’ai tout juste pu rejoindre le groupe de devant lors de la formation de la première bordure. C’était ardu, parce que j’ai dû boucher le trou à partir d’un deuxième petit groupe. Heureusement que j’avais les jambes pour tout juste y arriver. Une fois que j’y étais, j’étais à l’abri, et j’avais encore un coéquipier, Kolar, en appui. Ce n’était pas à nous de faire le boulot. Je dois quand même remercier les Belges, et les Italiens, sans eux la course aurait été très différente».

Dans le sprint, «j’ai été enfermé à un moment, mais heureusement j’ai trouvé un passage et j’ai eu de la chance. Si Nizzolo avait fermé la porte, je ne serais pas champion du monde, je serais peut-être tombé, car je ne freine pas. (...) Je suis très fier de pouvoir porter encore un an le maillot arc-en-ciel».