Mossoul: dans les chars des forces kurdes
La sécurisation des localités reprises à Daesh est complexe. Les djihadistes laissent derrière eux des pièges mortels nichés dans leurs fortifications.
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C’est une nuit d’un calme étonnant. Une nuit silencieuse sans bombardements aériens et sans le bourdonnement familier des vols de reconnaissance dans un ciel saturé depuis deux ans par les chasseurs de la Coalition internationale. Les troupes kurdes sont en stand-by tout au long de la ligne de front de Khazir, à une vingtaine de kilomètres à l’est de Mossoul. Il faut pour les rejoindre emprunter la route nationale qui reliait Erbil, siège du gouvernement de la région autonome du Kurdistan irakien, à Mossoul, la deuxième ville d’Irak et « capitale » en suspens d’un Califat en déconfiture. Puis traverser une rivière par un pont militaire en métal. Et enfin s’enfoncer dans la plaine de la Ninive, l’ancien cœur de l’empire assyrien et théâtre d’une fameuse bataille entre les armées byzantines et sassanides.

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