Dérapages sur les migrants: sanctions en vue et «malaise» en prime au PS

Certains au PS passent du rouge au brun sans self-control à la frontière. La crise des réfugiés, qui divise l’Europe, produit ses (très) petits Viktor Orban à gauche aussi, jusqu’au sein du parti socialiste, où le discours dominant, et sans transiger, sur l’accueil des populations fuyant guerre et misère heurte la sensibilité de certains élus qui sont autant de pseudo-militants. De trois élus communaux, en l’occurrence. Ce qui ne diminue pas la gravité des commentaires. Non seulement parce que l’impact médiatique n’est pas négligeable, et que cela peut brouiller, en tout cas auprès de certains publics, l’image globale du PS, mais encore parce que cela traduit, comme on nous l’explique au sein du parti, « un malaise, marginal, mais qu’il ne faut pas nier ».