Serons-nous encore en démocratie quand les documents classifiés seront détruits sans aucun contrôle par la sûreté de l’Etat?
Un projet de loi modifiant la loi organique des services de renseignement et de sécurité du 30 novembre 1998 concernant les archives du renseignement inquiète les archivistes professionnels. S’il passe à la Chambre, les principes élémentaires de la démocratie et de la séparation des pouvoirs seront bafoués.
Le premier article du Code de déontologie des archivistes adopté par le Conseil International des Archives (ICA) en 1996 dit ceci : « Les archivistes maintiennent l’intégrité des archives et garantissent ainsi qu’elles constituent un témoignage du passé durable et digne de foi. »
Le devoir premier des archivistes est de maintenir l’intégrité des documents qui relèvent de leurs soins et de leur surveillance. Dans l’accomplissement de ce devoir, ils considèrent les droits, parfois discordants, et les intérêts de leurs employeurs, des propriétaires, des personnes citées dans les documents et des usagers, passés, présents et futurs.
L’objectivité et l’impartialité des archivistes permettent de mesurer leur degré de professionnalisme. Les archivistes résistent à toute pression, d’où qu’elle vienne, visant à manipuler les témoignages comme à dissimuler ou déformer les faits.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
La réponse au titre est laconiquement NON. Effectivement la démocratie s'en va......lentement ,mais elle s'en va....