Calais, c’est fini
Tous les migrants ont quitté la jungle. Plusieurs incendies ont été boutés par des Afghans qui quittaient leur baraquement. Les premiers bulldozers ont commencé à raser certains quartiers.
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Fumée blanche pour la préfecture de Calais et le ministère français de l’Intérieur. Au terme de trois jours d’opérations, ils ont terminé ce qu’ils ont appelé la mise à l’abri des milliers de migrants qui occupaient depuis plusieurs années la jungle de Calais. Néanmoins, comme le pressentaient les associations actives sur place, ce mercredi ne s’est pas déroulé sans mal. Dès la nuit, de violents incendies ont été boutés, apparemment par des réfugiés afghans, aux baraquements qu’ils occupaient. D’épais nuages de fumée ont envahi toute la zone. Quelques bonbonnes de gaz utilisées pour cuisiner et se chauffer ont explosé, blessant notamment un jeune migrant syrien. Durant de longues heures, les pompiers dépêchés de plusieurs casernes ont lutté contre les flammes pour finalement maîtriser tous les foyers à la pointe du jour. « C’est une habitude chez les Afghans, a commenté la préfecture. Quand ils quittent une maison, ils y mettent le feu. Ils l’ont déjà fait en mars dernier. »
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