L’Allemagne se tourne vers l’intégration des réfugiés mineurs

Du nord au sud, d’est en ouest. Devant la plus grande crise des réfugiés subie par l’Europe depuis la Seconde Guerre mondiale, le concept d’intégration a pénétré à la manière d’un vaccin dans la société civile allemande et cela, en dépit d’exceptions, essentiellement dans l’est du pays. Le pays a reçu 890 000 demandes d’asile en 2015 uniquement et 210 000 en 2016. Selon le Programme européen pour l’intégration et la migration (EPIM, d’après son sigle en anglais), une bagatelle de 52 000 correspond à des mineurs qui ont traversé cette année seulement la route des Balkans pour les uns et l’immensité de la Méditerranée, pour les autres. D’après le Bureau fédéral des statistiques, l’année passée, l’Allemagne a pris en charge 42 300 mineurs qui, seuls, avaient fui leur pays. Après une année de résidence dans une terre complètement étrangère, les plus jeunes n’ont qu’un seul souci : s’assurer un avenir.