Oettinger, Barroso: la Commission européenne ferme les yeux sur les dérapages
Conscient du fossé entre l’Europe et les opinions publiques, Jean-Claude Juncker avait annoncé une « Commission de la dernière chance ». Mais la Commission Juncker semble incapable de se protéger… d’elle-même.
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Au sortir de la période chaotique de la signature du Ceta, l’accord commercial UE-Canada bloqué à la surprise du monde entier par la petite Wallonie, on aurait pu croire que l’institution dirigée par Jean-Claude Juncker aurait à cœur à tenter de panser son image écornée. Elle l’a été autant par les opposants au Ceta et au TTIP qui voient en elle l’acteur arrogant d’une mondialisation débridée, que par ceux qui lui reprochent d’avoir mal anticipé un psychodrame qui a affaibli l’image de l’UE comme acteur majeur sur la scène commerciale mondiale.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir2 Commentaires
S'il faut jouer ce jeu, que la Wallonie déclare maintenant qu'elle ne ratifiera pas le CETA tant qu'elle n'a pas reçu des excuses claires et officielles de ce commissaire. Ce serait puéril bien entendu, mais autant se mettre à ce niveau.
Quel gâchis + quelle horreur. Belle analyse concise et précise. J'espère qu'elle sera partagée par le + grand nombre. La question demeure cependant : quels leviers sont disponibles pour faire évoluer les choses ? "IL y a-t-il un médecin dans la salle ? L'Europe est malade et son pronostic vital risque d'être engagé."