Après 2 ans de vide politique, le Liban s’est trouvé un président
La population a accueilli de manière mitigée la nomination de Michel Aoun.

La Place de l’Étoile, au centre de Beyrouth est un lieu fantôme. Encerclée par des barrages de sécurité à tous ses points d’entrée, elle symbolise la paralysie du pays. Dans ce quartier d’ordinaire bouillonnant de vie, il ne reste que les pigeons et les chats. Les députés ne se rendant plus à l’hémicycle depuis 2014, les commerçants ont tiré le rideau. C’est dans ce décor que les représentants du peuple libanais sont entrés en scène le 31 octobre vers 11h.
Un vote rocambolesque
Pour la première fois en deux ans et demi, ils ont tous fait le déplacement. Tels de vrais caïds, ils sont sortis un par un de leurs convois de voitures aux vitres teintées. Après un petit salut aux journalistes amassés derrière les barrières de sécurité, ils sont allés s’asseoir dans l’hémicycle pour élire un président de la république.
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