Avec les Forces spéciales, dans les faubourgs de Mossoul
Trois semaines après le début de l’offensive, les forces d’élite irakiennes combattent Daesh rue après rue. La progression est lente et la résistance est acharnée.

Le sang est encore frais. Il macule la piste de terre, bordée par des maisons basses. « Le cadavre a été emmené là-bas, pour éviter que les familles le voient », dit un soldat. « C’était un djihadiste. Il essayait de s’enfuir. Il était armé. Nous l’avons tué », ajoute-t-il.
« Là-bas », ce sont quelques carrosseries de voitures. Le cadavre repose à côté, carcasse parmi les carcasses. L’homme était corpulent, et garde sur son visage un rictus figé. Une dizaine de soldats se rassemblent autour du corps. Ils s’ennuient, en ce matin froid. Ils font partie des 10.000 hommes des forces spéciales irakiennes, le Service antiterroriste, surnommé « la Division dorée ». Formée en 2004 à l’initiative des occupants américains, c’est une force qui monte sans cesse en puissance depuis.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
recit très intéressant et très vivant de l'état des lieux de combat à Mossoul.On se rend exactement compte de la difficulté avec laquelle les troupes irakiennes avancent dans ces rues étroites truffées de pièges.