Daniel Ortega, un président sans opposition au Nicaragua
Le scrutin était entaché de polémique, en l’absence d’observateurs internationaux et d’opposition réelle au chef de l’Etat sortant, Daniel Ortega.


La victoire de Daniel Ortega à l’élection présidentielle de ce dimanche était assurée : une absence de suspense, c’est toujours mauvais signe dans un pays qui prétend être une démocratie. Président légitimement élu une première fois à la grande époque de la révolution sandiniste, entre 1985 et 1990, quand il était porteur des espoirs progressistes de toute une génération, Daniel Ortega avait ensuite enchaîné les défaites électorales. Mais il avait finalement été réélu en 2006, puis en 2011.
En 2014, Ortega, au pouvoir, avait fait modifier la Constitution qui, depuis 1995, n’autorisait que deux mandats présidentiels : la réélection indéfinie du président est désormais possible. Et le seuil de 35 % des voix à atteindre pour être élu président (ce qui n’était déjà pas beaucoup) avait également été supprimé. Une majorité relative suffit désormais, et le deuxième tour a purement et simplement été supprimé.

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