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Réhabiliter Van Cau au nom de… la présomption d’innocence

Soit le Carolo a été sanctionné, et quid de la présomption d’innocence ? Soit il ne l’a pas été, et pourquoi dès lors vouloir le réhabiliter ?

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Journaliste au service Politique Temps de lecture: 2 min

Réhabilitation ! Rien que ça. Pour Elio Di Rupo, interrogé dimanche sur le plateau d’« A votre avis » (RTBF), Jean-Claude Van Cauwenberghe y a droit. Magnanime, l’empereur du boulevard éponyme pose ce geste quasi régalien qu’il justifie : « A partir du moment où on est blanchi, après tant d’années et tant de chefs d’inculpation, cela mérite un minimum de respect. » Et le président du PS d’enchaîner : « La présomption d’innocence dans notre démocratie, elle est fondamentale. Et il faut vraiment la respecter. Et donc, que ce soit lui ou que ce soit quelqu’un d’autre, il faut avoir une attitude ouverte. Les conditions, comment, tout ça, on verra. »

La pensée suit parfois des chemins tortueux. Mais là, il faut un sherpa. Ou bien Van Cau a fait l’objet d’une sanction et, dès lors, le couplet sur la présomption d’innocence sonne faux. Ou il n’a jamais été puni par les siens et le réhabiliter n’a pas lieu d’être.

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