Défigurées, les villes grecques révèlent l’ampleur de la crise
La crise a emporté avec elle 25 % du PIB du pays. Les effets ravageurs de cette débâcle sont illustrés par les dizaines de milliers d’entreprises qui ont dû mettre la clé sous la porte.

Dans le quartier de Koukaki, situé en plein centre d’Athènes, les rues s’illuminent, la nuit, d’une lumière tamisée. Au petit matin, après avoir traversé la ville en autobus, puis en taxi depuis Syntagma – cet endroit cent fois montré à la télévision ces derniers mois, théâtre des manifestations pour ou contre le gouvernement en place –, on a l’impression d’être dans un lieu familier même lorsqu’on met pour la première fois le pied en Grèce. À peine arrivé, on se retrouve face à deux réalités, deux détails qui trahissent les problèmes de la Grèce : en premier, un kiosque à journaux dont les unes ne parlent que de la même chose, les négociations impitoyables entre le gouvernement Syriza et les créanciers européens ; et en second, la file, interminable, des taxis dont les conducteurs pourchassent les touristes qui descendent du bus en provenance de l’aéroport.
Un pays qui vit désormais dans l’attente, comme Athènes en cette nuit d’été.

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