L’économiste Roland Gillet: « Certaines propositions de Trump sont utopiques »

Professeur à La Sorbonne à Paris et à l’ULB (Solvay), Roland Gillet, invité du Grand Oral RTBF-Le Soir sur La Première, analyse le programme de Donald Trump au niveau national et international.

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Par Interview réalisée par Benoît July, chef du service économique au journal Le Soir, Michel Visart, journaliste économique à la RTBF, et Jacques Crémers, chef de rédaction de La Première/RTBF

Publié le 12/11/2016 à 13:22 Temps de lecture: 2 min

D’abord surpris par les résultats de l’élection présidentielle, Roland Gillet adopte aujourd’hui une position « wait and see » à l’égard du futur président des Etats-Unis. « Il y aura le personnage d’avant et puis le personnage en tant que président », commente-t-il d’emblée.

« C’est un homme qui a réussi, c’est une Amérique qui gagne, il a tous les comportements négatifs qu’il tire derrière lui, provocateur et calomnieux à certains moments, mais sur certaines idées économiques, il dit des choses et touchent des problèmes que les entreprises et les citoyens ont également en tête ».

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1 Commentaire

Posté par Petitjean Charles, samedi 12 novembre 2016, 17:00

Libre-échange, libre circulation des marchandises, des capitaux et des hommes sont remis en cause par les propositions de Trump. Ne sommes-nous pas à un tournant historique qui attaque de front l'idéologie, la globalisation, si chère à nos économistes ? Les E.U. ont fondé à certaines époques de leur Histoire leur prospérité sur le protectionnisme. Gillet et les autres devraient au moins se poser la question.

Posté par Petitjean Charles, samedi 12 novembre 2016, 17:00

Libre-échange, libre circulation des marchandises, des capitaux et des hommes sont remis en cause par les propositions de Trump. Ne sommes-nous pas à un tournant historique qui attaque de front l'idéologie, la globalisation, si chère à nos économistes ? Les E.U. ont fondé à certaines époques de leur Histoire leur prospérité sur le protectionnisme. Gillet et les autres devraient au moins se poser la question.