«Notre mission, c’est d’empêcher que le système autoritaire puisse se remettre en place»
Journaliste et militante des droits de l’Homme, Sihem Ben Sedrine préside l’Instance Vérité et Dignité.

L’IVD a été l’objet de critiques constantes depuis sa mise en place, en juin 2014. Sa position est-elle plus assurée à présent ?
L’IVD s’est mise en place dans un contexte permanent d’hostilité. Mais l’expérience montre qu’une instance de justice transitionnelle est toujours critiquée sur deux fronts : par ceux qui craignent qu’on leur demande des comptes et par la société civile dont les exigences sont très élevées. Depuis un an, la position de l’instance s’est renforcée. Des victimes appartenant à toutes les sensibilités politiques ont déposé un dossier. Même ceux qui nous ont le plus critiqués, sont venus, parfois à la dernière heure du dernier jour, le 15 juin. Ils sont venus parce qu’ils ont compris que l’essentiel est de révéler la vérité et de démanteler le système autoritaire. On ne peut plus dire que l’IVD est l’organe des islamistes. Aujourd’hui, c’est un arbre difficile à arracher.
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