«28 Minutes», le pari de l’intelligence
Totalement à contre-courant de l’offre d’« info-divertissement » qui pullule dans les débuts de soirées françaises, le talk-show d’Arte, présenté par Élisabeth Quin, a trouvé son public. Ses audiences dépassent désormais les 700.000 téléspectateurs. Visite dans les coulisses de l’émission, à Paris.
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A l’heure où le Tout-Paris médiatique consulte frénétiquement son smartphone afin de découvrir les audiences de la veille, une petite équipe de journalistes se creuse les méninges pour faire émerger de la presse du jour les sujets qui pourraient être l’objet du débat du soir. Nous sommes dans les locaux de « 28 minutes », le talk-show quotidien d’Arte diffusé à 20h05. Il est 9h30 et la conférence de rédaction matinale bat son plein. « On ne parlerait pas de l’avortement ? » « Ce crash d’avion à Malte, potentiellement avec des espions, ça vous dit quelque chose ? » Ça fuse dans tous les sens. Norbert Bellaiche, le rédacteur en chef, met rapidement un terme au brainstorming et chacun retourne à son bureau. L’ambiance est relativement détendue même si la concentration est de mise. «

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