Maman a tort Le sujet traité vaut qu’on s’y arrête

Après des films sérieux comme Ressources humaines ou Violence des échanges en milieu tempéré, basculons dans la comédie pour appréhender le monde du travail. Maman a tort, de Marc Fitoussi, a la singularité d’adopter le regard d’une ado de 13 ans sur ce milieu.

Invitée à faire un stage d’observation dans l’agence d’assurances de sa maman, Anouk découvre les assurances-vie mais aussi les mesquineries, l’humiliation, le harcèlement, la solitude et les absurdités des adultes avec ou sans pouvoir. Elle découvre aussi sa mère sous un autre jour.

L’idéalisme de la jeunesse se cogne au cynisme des adultes jusqu’à poser la question de la morale. La fin justifie-t-elle des moyens ? Fitoussi préfère ne pas juger mais expose la situation avec un film qui est à la fois une chronique sociale et une fable initiatique sous le label plus général d’une comédie grinçante et attachante.