La course Pelotes de fils et pelotons qui défilent
La maîtrise des techniques, de la manipulation de marionnettes au tracé à la machine à coudre, est irréprochable, mais à quoi bon si le tissu, trop fragile, craque par endroits ?
On attendait beaucoup de
La Course
après en avoir vu la forme courte au dernier festival XS du Théâtre National. En quelque 20 minutes, Une Tribu Collectif déployait un théâtre d’objet complètement insolite puisque l’histoire était cousue en direct sur le plateau. Manipulant une large bande de tissu blanc sous une machine à coudre, un comédien dessinait – cousait – à vue un paysage de collines, parsemé de villages et de forêts. On y voyait alors de petits cyclistes de plomb engager une course épique, défilant grâce à un système d’aimants sur la bande de tissu transformée en fresque théâtrale mobile. Dans une conclusion énigmatique, l’outsider, gloire locale soutenue par les ouvriers d’une usine textile du coin, devenait une marionnette géante portée aux nues mais étrangement réfractaire à cette victoire.
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Suite à une bagarre entre leurs fils, deux couples tentent une conciliation à l’amiable qui dérape rapidement en affrontement généralisé. Du Yasmina Reza jubilatoire au Public.Par Jean-Marie Wynants
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