Pour beaucoup de travailleurs du non-marchand, la manif de jeudi est une première
Ils estiment être assaillis de toute part par les mesures d’économie du gouvernement.


Beaucoup n’ont pas l’habitude de manifester. Mais, pour les quelque 20.000 (17.000 selon la police) travailleurs du non-marchand qui ont manifesté ce jeudi, c’en est trop. « Nous sommes attaqués sur tous les fronts par ce gouvernement », se désole Nicole, 58 ans. Aujourd’hui, elle qui n’est pas syndiquée manifeste sur un jour de congé. Une première pour cette infirmière et ses deux amies. « On devrait même faire grève, mais ce n’est pas possible de prendre nos patients en otages. Les infirmières, à l’école font cinq ans d’études. Je ne vois pas bien quel jeune aujourd’hui en ferait autant pour gagner ce que l’on gagne. Entre les pauses, le travail de nuit, l’aménagement de fin de carrière disponible à partir de 50 ans contre 45 auparavant, la pénibilité du travail etc. Même s’il s’agit d’une vocation, plus personne ne voudra faire ce métier dans ces conditions. »

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