Migrants: le ras-le-bol hongrois
À la frontière hungaro-serbe, plaque tournante pour les migrants venus du Moyen-Orient, la population n’a cure des sévères critiques des autres pays européens.

S i seulement on pouvait voir le bout du tunnel ! », implorent-ils tous. Mais quand ces villageois regardent à l’horizon, vers la frontière hungaro-serbe, ce sont les mêmes scènes de désolation : des centaines de réfugiés exténués, bébés dans les bras, grands-mères en fauteuil roulant, s’avancent lentement sur les routes, sur la voie ferrée, et même à travers champs. « Comprenez-nous : cela fait deux ans que nous subissons cela !, lance Zoltan Nogradi, maire de Morahalom, coquette bourgade de 6.000 habitants à 9 km de la Serbie. Au début, ils étaient une cinquantaine, mais aujourd’hui, ils sont plus de 2.000 à transiter quotidiennement par ici. Là, on me signale qu’il y a une file d’attente de 8 km côté serbe ! Comment vais-je gérer cela, demain ? »

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