The Rolling Stones Blue and lonesome

Les Stones sont plus en verve que jamais. En juin 2014, on les voyait au TW Classic de Werchter et depuis, ils n’ont pas vraiment arrêté, se lançant dans une sorte de « never ending tour » dylanien. Début de cette année, ils tournaient en Amérique latine et se produisaient pour la première fois à La Havane le 25 mars. Le DVD du concert, Havana Moon, vient d’ailleurs de paraître. [scald=2477204:sdl_editor_representation] [scald=2477205:sdl_editor_representation] [scald=2477206:sdl_editor_representation] En avril, on pouvait les voir au Japon, en Italie, aux Pays-Bas et aux États-Unis et en octobre dernier, après leur double prestation au fameux Desert Trip Festival, ils ont encore donné trois concerts au Japon, à Las Vegas et, le 25 octobre, à Foxborough dans le Massachusetts. On en reste là pour le moment pendant que leur exposition Exhibitionism, créée à Londres, à la Saatchi Gallery, d’avril à septembre, vient de débarquer à New York où elle restera jusqu’en mars 2017. Tout cela ne les a pas empêchés de se retrouver trois jours de décembre 2015 au studio de l’ouest-londonien British Grove, de Mark Knopfler. L’idée ? « Cinq décennies à le faire et juste trois jours à l’enregistrer », dit le slogan. [scald=2477207:sdl_editor_representation] Blue & Lonesome, qui paraîtra le 2 décembre sous une pochette où la fameuse langue, pour changer, est bleue comme le blues, est donc un album de reprises de bons vieux blues. C’est plus facile que de créer de nouvelles chansons sans se taper dessus et puis c’est pour eux un jouissif retour aux sources. C’est là, à Richmond et Twickenham, à deux pas du studio, qu’ils ont fait leurs débuts il y a plus d’un demi-siècle, en jouant des airs de blues. L’autre idée est de jouer comme au bon vieux temps, sans overdubs, à raison de quatre chansons par jour mises en boîte. Il a été demandé à leur producteur Don Was de préserver le son brut et dès l’ouverture par « Just Your Fool », de Little Walter, c’est l’harmonica de Mick qui mène la danse. Keith et Ronnie assurent à la gratte pendant que Charlie assure un rythme d’enfer sur les morceaux rapides. [scald=2477209:sdl_editor_representation] D’autres titres audio sur la chaîne YouTube des Rolling Stones. On sent le plaisir qu’ont pris nos fringants septuagénaires à jouer ces morceaux qui ont bercé leur jeunesse. La basse de Darryl Jones et les claviers de Chuck Leavell et Matt Clifford sont des plus discrets, quasiment accessoires. Seul Clapton s’invite sur deux titres (« Everybody Knows About My Good Thing » et « I Can’t Quit You Baby ») alors que Jim Keltner se charge des percussions sur le seul « Hoo Doo Blues ». Slow crapuleux ou blues bien juteux, les Pierres qui Roulent ont évité les standards trop ressassés et, du coup, leur plaisir est vite partagé. Ça groove un max et rien de tel que d’entendre de bons vieux musiciens jouer de bons vieux blues (souvent) oubliés. En restant très proches des versions originales, ils tiennent par la même occasion à payer leur dû à tous ces bluesmen (la majorité d’entre eux vient du Mississippi) qui les ont tant inspirés à leurs débuts et à qui, in fine, ils doivent beaucoup. À une seule exception de 1971, tous les titres sont des années 50 et 60. Le disque sort en quatre formats : digital, CD, deluxe avec livret de photos et vinyle. Tous ont le même nombre de morceaux : douze. À l’ancienne ! [scald=2477208:sdl_editor_representation]

Votre compte

The Rolling Stones Blue and lonesome

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)

Avec cette offre, profitez de :

Le fil info

0 Commentaire

Aussi en

Allez au-delà de l'actualité

À la Une

Variole du singe: un virus plus complexe que celui du covid

Affaire Kinder: le patron de Ferrero France présente ses excuses

«Piqûres sauvages» lors d’un festival: le parquet du Limbourg ouvre une enquête

Andy Fletcher, membre fondateur de Depeche Mode, est décédé

Dossier Sans Vincent Kompany, Anderlecht fait face à un énorme chantier

«Glorification, masculinisme, culture de la violence…»: ce qui se joue derrière les fusillades scolaires

“Le gouvernement a grandement besoin de l’expertise des personnes en situation de handicap”

Les technopédagogues diplômés, une espèce rare et recherchée

« Tout le monde peut être technicien en fibre optique »

Les sections du site

Les services

Groupe Rossel