Fidel Castro: l’avenir d’une désillusion
Le décès de Fidel Castro ne referme pas la page du castrisme.

L’histoire du castrisme est celle d’un long effilochement d’une utopie révolutionnaire. Au moment de son entrée triomphale à La Havane en janvier 1959, le leader des barbudos avait joui d’une popularité exceptionnelle dans toute l’Amérique latine. Pour les petits paysans misérables exploités par les grands propriétaires, pour les intellectuels outrés par l’emprise des Etats-Unis, pour les démocrates lassés des régimes militaires mafieux et des oligarchies insolentes qui dominaient le continent, il incarnait le rêve donquichottesque de la liberté et de la justice.

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)
Avec cette offre, profitez de :
-
L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction -
Le journal en version numérique -
Un confort de lecture avec publicité limitée
Pour poster un commentaire, merci de vous identifier.
Vous n’avez pas de compte ? Créez-le gratuitement ci-dessous :
S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir0 Commentaire