23 septembre 2012 : «Philippe Gilbert, l’arc-en-ciel après l’orage»
Le Belge a confondu ses détracteurs au terme d’une course parfaite.


La perfection n’existe pas, surtout pas en sport. Pour reprendre une expression favorite du nouveau champion du monde : «Le vélo, ce n’est tout de même que du sport et le but, c’est d’offrir un peu de plaisir aux gens. Dans la défaite, quand cela va mal, je me dis toujours cela, c’est ce qui me permet de surmonter les échecs. Je suis surtout convaincu que la désillusion nourrit les performances futures. J’en suis l’illustration. » Philippe Gilbert a expliqué cela en anglais, dimanche soir à Val-kenburg devant le parterre de la presse internationale, impressionnée par tant de lucidité.
Ce n’est que du sport. Gilbert a raison mais quand il est pratiqué au niveau de l’excellence, à l’image de la performance de la sélection belge de cyclisme dimanche aux Pays-Bas, il est difficile de ne pas utiliser les superlatifs que le cyclisme a désappris à utiliser par crainte de le regretter le lendemain. Mais jamais avec Gilbert. La preuve.

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