«Corto peut survivre sans Pratt»
Vingt ans après la mort de son créateur, Hugo Pratt, Corto retrouve des couleurs. Le vagabond magnifique s’aventure chez les Inuits, en quête de l’héritage poétique de Jack London. Entretien


Le poète de la Ruée vers l’or du Yukon, Robert William Service, a écrit que « bien des choses étranges se sont accomplies sous le soleil de minuit » où « des secrets sont tapis à vous glacer le sang ». C’est dans cet univers d’écorcheurs de phoques et d’esquimaux convertis aux lois de la guillotine, que Corto Maltese tente de retrouver la cabane aux souvenirs de son vieil ami Jack London, l’aventurier de l’Alaska. Entre les loups, les lames, les balles, les femmes et les devinettes, Corto survivra comme au bon vieux temps des romans graphiques du magazine A Suivre. Ses nouveaux maîtres, le dessinateur Ruben Pellejero et le scénariste Juan Diaz Canales, ressuscitent avec talent le mythe créé en 1967 par Hugo Pratt. Le duo espagnol nous a confié les clés de cette reprise riche en testostérone.

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