Théâtre: poupée de cire, poupée de songe
« Maison de poupée » d’Ibsen est joué jusqu’au 23 décembre au Théâtre National de Bruxelles. Le dramaturge norvégien nous transporte dans un intérieur d’une élégante froideur.

On se doutait bien qu’à côtoyer le théâtre nordique d’Henrik Ibsen, on n’allait pas vraiment se réchauffer devant un bon feu de bois douillet. Le dramaturge norvégien a plutôt l’habitude d’arpenter les gerçures psychologiques de drames bourgeois aux allures de fjords gelés. Logique dès lors qu’Une maison de poupée nous transporte dans un intérieur d’une élégante froideur, là où Nora va se débattre avec le bonheur illusoire d’un mariage conformiste, étouffée par une vie faite de soumission sexuelle, économique et sociale. Epouse de Torvald, récemment promu directeur de banque, elle passe ses journées au foyer, à veiller au bien-être de la maisonnée, assujettie à un mari qui la réprimande comme une enfant. Pourtant, c’est bien Nora qui a sauvé sa vie, contractant un emprunt secret pour permettre à Torvald d’être soigné en Italie.

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