L’étonnante convalescence de Michel Polnareff

Michel Polnareff a toujours aimé les palaces. Mais son installation depuis jeudi au Trianon Palace, un grand hôtel situé à Versailles, vient de relancer les rumeurs et les doutes sur la maladie qui l’a amené à annuler les deux dernières dates de sa tournée début décembre. Le chanteur aperçu au bar de l’hôtel Le Journal du Dimanche explique dans ses colonnes avoir retrouvé le chanteur… au bar de son hôtel. Étonnant alors que, quelques jours plus tôt, on annonçait qu’il était entre la vie et la mort. Par la suite, son attaché de presse Fabien Lecoeuvre avait précisé que sa convalescence serait longue et difficile et l’obligerait à rester à Paris durant plusieurs mois, son état de santé l’empêchant de voyager. Le docteur Siou, qui avait diagnostiqué une double embolie pulmonaire chez l’artiste, avait quant à lui insisté à plusieurs reprises sur le fait que Polnareff, bien que tiré d’affaire, avait un moral très bas depuis cet accident. Il semble que l’homme ait retrouvé d’un même coup la santé et le moral depuis sa sortie, jeudi, de l’Hôpital américain de Neuilly. Quelques heures plus tard, il rejoignait le palace où il loge actuellement. Selon le JDD, il s’y montre plutôt en forme faisant preuve d’une « attitude peu conforme à la description livrée par son entourage » et le journal de préciser qu’il boit du champagne au bar, le portable rivé à l’oreille. Des éléments qui renforcent un peu plus les doutes sur l’état physique réel du chanteur que le producteur de ses concerts, Gilbert Coulier, avait déjà mis en doute dans le Journal du Dimanche du 11 octobre. Depuis, le producteur a livré de nombreux autres éléments expliquant sa version des faits tout en précisant que si on lui démontrait que Polnareff avait bien été victime d’une double embolie pulmonaire, il serait le premier à lui présenter ses excuses. Un dossier médical « incomplet » Pour être convaincu de la chose, il demandait à pouvoir consulter le dossier médical du chanteur. Il semble qu’il ait eu gain de cause, ses avocats obtenant un exemplaire de celui-ci. Mais curieusement, cet exemplaire ne comporte, selon le Journal du Dimanche, « aucune IRM, ni angiographie, aucun scanner thoracique ni radio pulmonaire (seuls examens susceptibles d’attester l’existence d’une embolie) ». Des incohérences de timing Le JDD verse enfin une dernière pièce au dossier concernant l’annonce aux médias de la maladie affectant le chanteur. Le relevé de l’ordinateur de bord du van utilisé par Michel Polnareff montrerait que ce dernier est parti vers l’hôpital à 14h52 le 3 décembre pour y arriver à 15h05. Problème : dès 14h55, avant même son arrivée à l’hôpital, des sites d’information auraient déjà évoqué l’embolie pulmonaire dont il souffrait… Autant d’éléments qui, au-delà de la véracité ou non de la maladie du chanteur, sont directement liée à un gros enjeu financier. Le remboursement des tickets pour les deux dates annulées se monteraient à 400.000 euros. Le producteur n’ayant pas pris d’assurance en cas d’annulation, cette somme serait à sa charge si le chanteur a bien été victime d’une embolie pulmonaire. Sinon, ce serait à ce dernier de débourser. Dans le courant de la journée, Michel Polnareff a réagi à l’article du JDD en deux tweets. Le premier plutôt crâneur : « Et oui, j'ai fêté ma sortie de l'hôpital et mon début de convalescence avec une coupe, quel problème ? ». Et le second, plus « médical » : « Quand on comprendra une fois pour toutes que l'alcool ne peut pas déclencher une embolie pulmonaire ! »

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