Halka ou l’acrobatie mystique
De la plage de Tanger aux plus grandes scènes internationales, ces acrobates défendent un art ancestral, transmis de génération en génération depuis le XVe siècle. Ou comment une confrérie soufie a enfanté des dieux de l’acrobatie.

Chez eux, chaque figure est un mot berbère, comme le Maâcuda que l’on peut traduire par « le saut de la gazelle dans le désert ». Avant d’être technique, chaque porté est d’abord poétique, chargé d’une histoire.
Avant d’être au service d’une technique, les corps sont au service d’une tradition ancestrale née au XVe siècle dans la confrérie du sage soufi Sidi Ahmed Ou Moussa. A l’époque se réunissaient autour de lui des combattants d’un genre particulier. Capables de se grimper les uns sur les autres dans de vertigineuses pyramides humaines, ces guerriers étaient recrutés pour franchir les murailles ennemies avant d’être, plus tard, mis à contribution pour repérer, dans le désert, des caravanes étrangères ou d’éventuels dangers.

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