Poutine en quasi-leader d’une nouvelle coalition anti-Daesh à l’ONU
Pour la première fois en dix ans, le chef du Kremlin prononcera lundi à l’assemblée générale un discours très attendu sur la Syrie. Une rencontre est organisée avec le président américain.

Effets de surprise, manœuvres militaires, rencontres au sommet… Vladimir Poutine a déployé les grands moyens sur la Syrie à la veille de son intervention ce lundi à l’assemblée générale des Nations Unies, son premier voyage à New York en dix ans. Mercredi dernier, il a déjà profité de l’inauguration de la nouvelle grande mosquée de Moscou pour défendre « les idées humanistes et vraies valeurs de l’Islam », dénoncer les extrémistes « dénaturant l’Islam » – et donner ainsi une dimension moralisatrice, voire spirituelle, à ses projets diplomatiques. Entouré par les présidents turc Recep Erdogan et palestinien Mahmoud Abbas, venus spécialement à Moscou pour cette cérémonie, Vladimir Poutine avait bel et bien en vue son discours à la tribune onusienne. Et son principal objectif diplomatique : appeler à une coalition internationale en Syrie contre les djihadistes de l’État islamique (EI), sous mandat onusien mais avec l’armée de son allié, le président Bachar al Assad.

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