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Tanya Tagaq Retribution

Six Shooter.

En concert au Recyclart le 20 janvier.

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Journaliste aux services Culture et Médias Temps de lecture: 1 min

Les présentations, tout d’abord. Tanya Tagaq est une chanteuse de gorge inuit. Son timbre varie, des profondeurs gutturales communes au black metal aux aigus les plus perçants. Un timbre venu d’ailleurs, qui évoque le chamanisme et les dieux païens autant que la jouissance féminine ou l’innocence perdue. Pas étonnant que Tagaq ait travaillé avec Björk durant la période Medùlla – disque justement basé sur les voix. Mais c’est avec son album Animism sorti en 2014 que la chanteuse/performeuse s’est fait reconnaître, notamment en remportant le Polaris Music Prize (sorte de Mercury Prize canadien).

Mais ces choses importent peu à Tanya Tagaq. Qui s’attaque, avec son quatrième album à la question du viol : celui des femmes inuit, de leurs enfants, de leur terre. Évidemment, ce n’est pas une partie de plaisir. Plutôt un voyage au bout de l’enfer.

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