Faut-il continuer l’enquête sur les tueries du Brabant?
L’Histoire, plus que la Justice aura peut-être le dernier mot. Trente ans après, l’extension à 40 ans de la prescription apparaît comme un baume politique à une énigme persistante.


L’assassinat, le 18 août 1950 à Seraing, du président du Parti Communiste Julien Lahaut est devenu, par écoulement du temps utile à emporter une condamnation pénale, un fait d’histoire livré à la sagacité de chercheurs, non plus de policiers ou de magistrats. Il en sera sans doute un jour ainsi – si l’espoir fou d’aboutir à une totale élucidation ne se concrétise pas – avec la saga des tueries du Brabant, cette addition de crimes et d’attaques sanglantes (28 morts) commis dans la première moitié des années 80 et attribués, selon les humeurs changeantes, à des complotistes d’extrême-droite, à la mafia américaine, à l’ex-Gendarmerie, aux atlantistes inquiets, à des rançonneurs de la firme Delhaize ou plus simplement à des tueurs sanguinaires issus d’une criminalité de droit commun aux modus operandi en rupture avec ceux, habituels, des braqueurs qui sévissaient à l’époque sans trop répandre le sang.

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