De quoi le scandale VW est-il le nom?
La faillite de l’autorégulation par les grands groupes industriels, estiment Patrick Dupriez, co-président d’Ecolo et Michel Genet, directeur d’Etopia.

Que le plus grand constructeur du monde, se profilant comme une référence en matière de voitures propres et durables, fer de lance d’un pays lui-même si fier de son « made in Germany », soit pris la main dans le sac pour tricherie sophistiquée laisse pantois.
C’est une tromperie pour les consommateurs que nous sommes : nous avions perdu confiance dans la chaîne alimentaire avec les différents scandales de ces dernières années, de la vache folle à la viande de cheval dans les lasagnes ; dans les firmes de réviseurs censées nous rassurer sur la valeur des entreprises comme Lernout et Hauspie ou Enron, dans les banques avec la crise des « subprimes ». Et voilà que l’industrie automobile à son tour trahit notre confiance en jouant – comme l’industrie agro-alimentaire – avec notre santé puisque les études ont largement démontré l’impact désastreux du diesel sur la santé publique.

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