Déradicalisation en prison: les directeurs se sentent lâchés
La commission Attentats entame le volet « radicalisme » par une évaluation du projet de lutte contre l’extrémisme en prison. Bilan mitigé : le personnel n’est pas assez formé à la gestion de ces groupes de détenus radicalisés.


La commission Attentats a débuté lundi l’examen du volet « radicalisation » par l’audition de trois directeurs de prison, Paul Dauwe pour Hasselt, Valérie Lebrun pour Ittre et Marc Dizier pour Andenne. La question de la radicalisation en prison s’était déjà posée avec l’auteur présumé de l’attentat du Musée Juif, Mehdi Nemmouche, et plus récemment avec la radicalisation non détectée des frères El Bakraoui alors qu’ils purgeaient une peine pour des faits de droit commun.
Selon les chiffres émanant de la Sûreté de l’État, la Belgique compte 450 détenus présentant un risque de radicalisation. La majorité d’entre eux ne fait pas l’objet de mesures d’isolement.

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)
Avec cette offre, profitez de :
-
L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction -
Le journal en version numérique -
Un confort de lecture avec publicité limitée
Pour poster un commentaire, merci de vous identifier.
Vous n’avez pas de compte ? Créez-le gratuitement ci-dessous :
S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir0 Commentaire