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«De permis, le halal est devenu prescrit»

Le marché du halal n’est pas une tradition, mais le produit du néolibéralisme et du fondamentalisme islamique. Tel est le propos de l’anthropologue Florence Bergeaud-Blackler dans son ouvrage « Le marché halal, ou l’invention d’une tradition ».

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Journaliste au service Société Temps de lecture: 6 min

On estime sa puissance économique à 1.300 milliards de dollars par an. Le marché du halal est donc un marché juteux, et en pleine croissance. Pourtant, cette assertion paraîtra gênante voire insultante pour de nombreux musulmans qui considèrent le halal comme une manière de vivre leur islamité déjà « trop attaquée » par ailleurs. Selon une enquête citée dans son ouvrage par la chercheuse Florence Bergeaud-Blackler, 40 % des musulmans français estiment ainsi, à tort, que manger halal constitue l’un des cinq piliers de l’islam. Dans son livre, l’anthropologue détaille donc comment on a inventé une tradition... tout récemment.

La thèse centrale de votre ouvrage est de démontrer que le marché du halal est un phénomène né conjointement du néolibéralisme et du fondamentalisme islamique. C’est-à-dire ?

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