Négociateur hors pair, entre deux parties de poker


Eddie Jordan l’affirmait à qui voulait l’entendre : sur la grille de départ du dernier Grand Prix d’Italie, en septembre dernier, l’ancien patron d’écurie avait vu Bernie Ecclestone verser une larme ! Une première dans le chef de ce petit bout d’homme mystérieux, à l’humour décapant, et capable de vous retourner comme une crêpe. Avec le sourire bien sûr. Quelques jours auparavant, le groupe américain Liberty Media venait de racheter au fonds de pension CVC les droits de la Formule 1 pour la modique somme de 8,5 milliards de dollars (7,5 milliards d’euros).
Le rendez-vous de Monza, l’un des Grands Prix les plus mythiques de la saison, semblait alors marquer pour le petit homme gris la fin d’un règne long de 40 ans. A vrai dire, ce règne, il l’avait déjà partiellement perdu depuis une dizaine d’années, précisément quand CVC avait pris le contrôle de son bébé pour en faire plus que jamais une machine à millions de dollars à destination de ses actionnaires.

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