Jean-Baptiste Baronian: «J’ai utilisé mes souvenirs, mes émotions»

De Salvatore Adamo à Louis Zimmer, d’Astérix chez les Belges à Tempo di Roma, de la Guerre de la Vache à C’est arrivé près de chez vous, de l’Expo 58 au chocolat et de Marabout à Toots Thielemans, quelque 250 articles tentent de donner un aperçu de ce qu’est la Belgique. C’est le principe des Dictionnaires amoureux. Jean-Baptiste Baronian est l’auteur de celui consacré à la Belgique. Et il a schtroumpfement bien fait son travail. Ne vous attendez pas à un dico objectif, neutre, impartial, non : Baronian en fait une œuvre personnelle. La Belgique de Baronian, c’est celle que lui ressent. Et c’est bien cela qu’on attend de ce genre d’exercice : de la subjectivité, de l’émotion, des souvenirs et des prospectives. Sans céder à la nostalgie d’une Belgique de papa qui n’a sans doute jamais existé : Baronian est de son temps, la preuve par Stromae, Axelle Red, Luc Tuymans, Johan Muyle… En plus, ce dico a du style et de l’humour.