Daniel Cohen: «On est dans le service après-vente d’une société industrielle qui meurt»
Pour l’économiste Daniel Cohen, il ne faut pas être pour ou contre la croissance, il faut s’en immuniser. Las, on n’en prend guère le chemin...


En 1957, le philosophe des sciences Alexandre Koyré montrait, dans son ouvrage Du monde clos à l’univers infini, comment la révolution galiléenne ou la découverte du calcul infinitésimal avaient profondément modifié la conscience qu’a l’homme de lui-même et de sa place dans l’univers. En titrant son nouvel essai Le monde est clos et le désir infini, Daniel Cohen, directeur du département d’économie de l’Ecole normale supérieure, fait plus qu’un clin d’œil à Koyré : il nous invite lui aussi à modifier la conscience que nous avons de nous-mêmes, en réorientant le sens de nos priorités plutôt que de succomber au mirage d’une croissance mortifère.
Vous dites que croire à une croissance infinie relève de la méthode Coué. Mais vous ne prônez pas pour autant la décroissance. Expliquez-nous…

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