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L’Amérique et l’Otan: désormais, c’est du donnant-donnant

Le nouveau patron du Pentagone, James Mattis, est le premier membre de l’Administration Trump à se rendre en Europe : au QG de l’Otan, à Bruxelles. L’ « impatience » des Américains de voir les Européens investir davantage pour la défense est désormais « une politique gouvernementale ».

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Journaliste au service Monde Temps de lecture: 4 min

Le général quatre étoiles américain James Mattis, le tout premier émissaire de Donald Trump à venir fouler le sol de l’Europe ce mercredi, a une maison… à Bruxelles, à l’en croire : l’Otan, « ma seconde maison », a-t-il souligné, au QG de l’Alliance atlantique.

Entré au « département à (ses) 18 ans, en 1969 », ancien de la guerre du Golfe, d’Afghanistan et d’Irak, « Jim » Mattis a dirigé de 2007 à 2009 un commandement de l’Otan. L’ex-Marine, bombardé chef du Pentagone au soir de l’investiture de Trump, le 20 janvier, était attendu comme un Messie par les Alliés. Ces derniers sont passablement préoccupés par les penchants isolationnistes du nouveau Commander-in-chief en poste à la Maison Blanche et par ses propos iconoclastes envers l’Otan, qualifié d’« obsolète », jusqu’à questionner le sacro-saint engagement à défendre collectivement tout allié qui serait attaqué.

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1 Commentaire

  • Posté par Pavoine Jean-Martin, jeudi 16 février 2017, 4:33

    L'Europe...L'Europe n'est rien tant qu'elle ne dispose pas d'une défense 'passive et active. Et voilà que nos amis les Américains nous enjoignent d'aller dans cette direction, qu'un grand monsieur porteur d'un plus grand égo encore a dépourvu l'Europe de cette option dans le courant des années 1950/1960, voulant faire cavalier seul. Maintenant, raterions nous encore une fois ce coche?

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