Ceta: une épine en moins, mais le plus dur reste à venir
Le Parlement européen a donné son feu vert à l’accord commercial UE-Canada. Le centre de gravité du débat se déplace désormais vers les capitales européennes.


Mercredi matin, 9 heures. Dans l’hémicycle du Parlement européen à Strasbourg, le débat entre députés européens sur l’accord commercial UE-Canada (Ceta) a pris un peu de retard. Et pour cause, à l’entrée du bâtiment, couchés sur le sol, des activistes de la société civile sont venus des quatre coins de l’Europe pour protester contre le Ceta. « Les eurodéputés qui voulaient rentrer devaient les enjamber », explique Fabian Flues, de l’ONG Amis de la Terre. Le symbole s’entend littéralement parlant : les élus qui voteront en faveur du Ceta passeront outre la grogne publique qui ne cesse de grossir contre cet accord jugé ultra-progressiste.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
Donc si je comprends bien, Magniette s'est forgé une réputation un peu internationale en résistant à l'aventure du Ceta ... qui entrera bien en vigueur dans la pratique en mars-avril prochains. Le seul problème encore soulevé, si j'ai toujours bien compris, concerne les tribunaux qui auront à juger les litiges entre les Etats et les multinationales. On peut espérer un avis de la Cour européenne de justice plus de deux ans après la demande exprimée par le gouvernement fédéral mais qui n'a toujours pas été transmise ... A un moment donc où le Ceta aura eu le temps de s'imposer dans les faits. De qui se moque-t-il, Magniette de nous la jouer Zoro alors qu'il a depuis longtemps "baissé le pantalon" ?