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Déluge en France: après la pluie, le temps des assurances

Plus de trente résidents à l’année ont vu leur mobile home détruit dans les inondations de samedi. Originaire de Mons, Marc et sa famille ont tout perdu.

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Journaliste au service Société Temps de lecture: 5 min

Le long de la Brague, à qui ils doivent leurs malheurs, un groupe de résidents du camping Le Sourire, à Villeneuve-Loubet, préparent leur contre-attaque aux inondations dévastatrices qui ont sévi samedi soir dans les Alpes-Maritimes. « Je propose qu’on consulte un avocat et qu’on se regroupe au maximum pour être plus forts face aux assurances », lance un quinquagénaire qui vit à l’année dans l’écrin de verdure proche de Nice. « Je suis d’accord avec toi, embraie Laurent, pensionné originaire de Maubeuge. Mon mobile home a été emporté par la vague de boue qui est descendue. Il est aujourd’hui au milieu de la rivière et il n’en reste plus rien. Il représentait ma liberté. Bien sûr, Dany, le directeur du camping, m’a relogé mais ce n’est pas chez moi. J’attends les experts de pied ferme et il est hors de question qu’on me donne des cacahuètes. »

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