De bonnes raisons de (ne pas) mettre Belfius en Bourse
Cinq ans après sa nationalisation, la banque Belfius est prête à entrer en Bourse, assure le management. Mais est-ce la bonne option ?


En octobre 2011, alors que la Belgique et la France mettaient un terme à l’aventure Dexia, l’État belge déboursait 4 milliards d’euros pour récupérer Dexia Banque Belgique, la branche belge de banque et d’assurances, héritière de l’ancien Crédit communal. Un nouveau management se voyait confier la mission de remettre l’institution à flot, en vue d’une revente. L’État, disait-on, n’a pas vocation à posséder une banque.
Cinq ans plus tard, Belfius a retrouvé la santé, au prix notamment d’un plan social qui a permis de contenir les coûts. L’an dernier, la banque versait d’ailleurs ses premiers dividendes : 75 millions au titre de l’exercice 2015. Pour l’exercice 2016, l’enveloppe est nettement mieux garnie : 215 millions. Et Belfius a promis d’augmenter encore son « pay out ratio » – comprenez : la part des bénéfices distribuée aux actionnaires.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
Question de simple bon sens, pour résumer ce qui vient d'être dit: si c'est intéressant pour le privé, c'est que cela l'est pour l'Etat, alors pourquoi vendre ce qui est devenu source de revenus assurés; pourquoi l'Etat devrait-il toujours assumer les pertes et s'interdire de profiter de la rentabilité revenue. Juste retour en faveur de ceux qui ont contribué au sauvetage de la banque? Pourquoi toujours assumer les pertes et jamais bénéficier des profits?