Alain Courtois, le stade jusqu’à l’obsession

J ’ai décidé de me lancer en politique quand Louis Michel m’a contacté. Il m’a demandé si je voulais jouer en première ou deuxième division. C’est du vocabulaire qui me parle. Bien sûr, j’ai choisi la première division. » Cette anecdote d’Alain Courtois, l’échevin des Sports de la Ville de Bruxelles (MR), en dit long sur l’homme au centre du projet de stade national, censé s’ériger sur le parking C d’ici l’Euro 2020. Un dossier qui va de rebondissement en rebondissement, entre coup de bluff du potentiel locataire du stade (le RSCA) et péripéties rocambolesques autour d’un chemin vicinal à Grimbergen. Jusqu’à la révélation de l’existence de terrains devant être cédés par la Région flamande.

Alain Courtois répète à l’envi qu’il ne fait qu’appliquer une décision prise par la Région bruxelloise. Trop modeste : il est le moteur d’un projet qu’il défend depuis… les années 80.