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Son histoire: un père absent, un exil précoce

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Ayant effectué la majeure partie de sa formation au Beerschot, aux côtés notamment de Toby Alderweireld (« on sentait déjà son potentiel, il a progressé à tous les niveaux en Italie et sa réussite ne m’étonne pas », affirme l’Anversois), Radja Nainggolan a rapidement émigré en Italie pour continuer à évoluer, à développer ses qualités physiques exceptionnelles et son sens tactique. A Piacenza, d’abord, où il termine sa formation, il découvre la Serie B dès ses 17 ans et ce, durant trois saisons. Confronté à de vieux roublards, il s’endurcit rapidement. « Je suis peut-être parti un peu trop jeune mais cela m’a forgé un caractère », admettra-t-il plus tard, après avoir été repéré par son agent suisse lors d’un entraînement.

A Cagliari ensuite, au cœur de cette Sardaigne qui lui tient tant à cœur, il découvre la Serie A, se fait un nom et une réputation en Italie, pas encore en Belgique, par un jeu hargneux qui lui vaut le surnom de Ninja, et des comparaisons avec Gennaro Gattuso, le pitbull de l’entrejeu de l’AC Milan. Enfin à la Roma, où il débarque en janvier 2014, il explose littéralement grâce à une médiatisation accrue et une intégration ultrarapide.

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Ayant une sœur jumelle (Riana) qui évolue également à la Roma et vient d’intégrer l’équipe nationale belge féminine, Radja Nainggolan n’a pas eu une enfance facile. Rapidement abandonné par son papa, un Indonésien protestant « qui est parti très tôt et qui nous a laissés dans une situation précaire », comme il l’a raconté à la Gazzetta dello Sport, il est fort marqué par le décès de sa maman, une Belge néerlandophone qui a succombé à une longue maladie en 2010. Jeune papa poule, friand des réseaux sociaux, Radja Nainggolan continue de grimper vers les sommets, étape par étape.

 

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