Mais où sont passées mes données privées?
Quels sont les risques de dévoiler nos données privées lorsque nous communiquons via WhatsApp, Skype ou Telegram ?

Vous pensiez que Shazam ne faisait qu’analyser vos musiques préférées ?
Êtes-vous certain de vouloir confier à votre voiture ou votre téléviseur - fussent-ils intelligents - davantage qu’un itinéraire ou le programme de votre soirée ?
Et si, demain, vous êtes obligés de recourir à un pacemaker ou une pompe à insuline, est-il possible que ces outils soit eux-mêmes hackés, que votre santé soit mise en péril ?
Parce que le monde tourne vite, que notre environnement numérique s’accélère et que les garde-fous publics sont parfois insuffisants, Le Soir rappelle quelques réalités élémentaires, dont celle-ci: les outils numériques nous dérobent bien moins de données que nous ne leur en confions de manière inconsidérée. Prenez votre vie privée en main.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
Que "Le Soir" décide de faire un dossier spécial grand public consacré aux risques de dévoiler des données privées en utilisant les outils modernes de communication est en soit une bonne idée. Confier la rédaction de ces articles à des étudiants de Master en Journalisme est un autre challenge. Cela suppose une supervision assez stricte du contenu des articles rédigés, la matière étant sensible tant du point de vue technique que sociétal. Je m'étonne que certaines erreurs assez fondamentales se soient glissées dans certaines informations trouvées dans ce dossier. Ainsi l'article consacré à Shazam confond allègrement IOS et Android. Aucun smartphone Samsung ne fonctionnant sous IOS (système opératoire patenté Apple qui n'équipe que les iPhones), le début de l'article sur Shazam en devient caduque. La mention du projet Haystack est intéressante, mais là aussi, aucune mention du fait que "Lumen Privacy Monitor" n'est disponible que sous Android (https://haystack.mobi/). Il existe d'autres projets qui permettent de se rendre compte combien les logiciels que l'on utilise actuellement sont incroyablement verbeux en ce qui concerne les données personnelles des utilisateurs. On aurait ainsi souhaité voir mentionné dans l'article le projet Data_Selfie (https://dataselfie.it/#/) qui permet, à l'aide d'une extension du navigateur Google Chrome, de tracer les informations échangées dans votre dos par l'application des réseaux sociaux par excellence : FaceBook. (Chrome est disponible sur MacOS, Windows, ChromeOS, Android et IOS). A propos de l'alternative à Skype nommée Jitsi (https://jitsi.org), cette intéressante application n'est pour l'heure disponible que sous MacOS, Windows et Linux. Les tablettes et smartphones ne peuvent donc l'utiliser. Enfin, je trouve toujours regrettable de ne faire figurer aucune référence exacte aux informations et projets cités dans le contenu des articles. Tout se passe comme si le journalisme actuel était réfractaire a créditer les personnes, les groupes où les sociétés relatives à l'objet des articles publiés. A partir du moment où aucun caractère de confidentialité n'est requis, il me semble important de citer ses sources et de préciser des références exactes.