Le populisme mis en échec aux Pays-Bas: vrai ou faux?
L’échec relatif de Geert Wilders aux Pays-Bas pose la question des leçons à tirer à l’aune des prochaines élections en France ou en Allemagne. Peut-il inspirer les classes politiques dans leur lutte contre l’extrême-droite ?


Les résultats partiels n’avaient pas encore été diffusés aux Pays-Bas qu’une clameur gagnait déjà la plupart des capitales européennes. « Le raz-de marée n’a pas eu lieu ». « Les Néerlandais sont des champions ». « La vague populiste a été enrayée. » Un vrai cri de victoire. Mais à y regarder de plus près, les chiffres peuvent être assortis d’une tout autre interprétation. Les partis traditionnels de la majorité sortante – travaillistes du PVDA en tête - ont largement perdu cette élection. Le parti libéral de Mark Rutte (VVD) et le parti de gauche PVDA ont ensemble perdu près de 40 sièges. Sur 150. « Si pareille déconvenue s’était produite en Belgique, l’ensemble de la presse aurait titré sur ce séisme », glisse Pascal Delwit, politologue à l’ULB. « Mais il y a eu une focalisation sans doute disproportionnée – n’oublions pas que le scrutin se jouait à la proportionnelle, de manière intégrale - sur le sort de l’extrême droite.

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