15 mars - 22 mars: de l’espoir à l’horreur absolue
Ce fut le début de la fin. L’espoir excitant d’en terminer avec cette longue traque de 4 mois du seul survivant des attentats de Paris du 13 novembre, Salah Abdeslam, le Franco-Molenbeekois de 26 ans, l’ancien patron de bar et épicier failli, qui avait renoncé à se faire sauter devant le stade de France.

En ce 15 mars 2016, les 8 policiers, dont des Français réunis au sein d’une Equipe Commune d’Enquête (ECE) mise sur pied après les attentats de Paris, qui se présentent au 60 rue du Dries savent que l’adresse est potentiellement chaude, qu’elle figure dans leurs tablettes comme l’un des lieux de passage possible du terroriste, comme tant d’autres déjà visitées. Cette maison modeste, aux murs blancs décrépis, est censée être vide. Le gaz et l’électricité y ont été coupés quelques semaines plus tôt. Elle n’est pas réputée être un lieu de vie, mais peut-être un repère, une ancienne « safe house » louée par Khalid El Bakraoui sous un faux nom comme il l’a fait pour l’appartement de la rue du Fort, à Charleroi où Abdelhamid Abaaoud séjourna avant de prendre la route pour Paris en novembre.
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